WP3 - Capitalization
The goal of the Dairy-4-Future capitalization strategy is to create economic, social and policy environments within which the dairy sector can flourish in the long-term. This WP will be led by AHDB, but all partners will actively participate. The starting point will be a better understanding of how dairy innovation chains are performing in the Atlantic Region. This will inform how to optimize a collaborative platform which will ensure project outputs are exploited during the lifetime of the project, and beyond. This WP will utilize outputs from other WPs to organize and stimulate further interactions, build networks and develop frameworks for long term collaboration. Key target audiences will be farmers and their representative organisations, policy makers, supply chain actors (milk buyers, processors and supply industries, including technology companies), relevant NGO’s, educators, trainers and extension workers. Outputs will include formal and informal connections made between researchers and farmers, new or refined tools and methodologies, or strategic policy insight which could be updated in the future. Key drivers of technical efficiency, cost competitiveness and connectivity with the market will ensure engagement, as well as continuing relevance for sustainability issues beyond the life of the project. Before the end of the project a Forum (hosted on the D4F website) will be created to exploit technical, market and policy networks identified during the project. Via the involvment on other projects, dissemination activities and other contacts with farms, companies… the Dairy4Future partners will ensure that the results obtained on the Atlantic Area region will be deployed on other regions of Europe.
Action 4 - L’analyse du secteur laitier
Cette action a pour but d’avoir une vision claire du secteur laitier à l’échelle de l’Espace Atlantique : production laitière, transformation laitière, marchés.
Pour cela, une étude approfondie de nombreux systèmes de production laitière (conventionnels et biologiques) et d’entreprises laitières sera conduite, au niveau de toutes les régions concernées par le projet. Une analyse SWOT (forces/faiblesses, opportunités/menaces) réalisée pour chaque région de production identifiera les atouts et possibles éléments de cohésion de la production laitière de l’Espace Atlantique. Seront notamment étudiés, pour chaque région, la capacité de production laitière des exploitations, la vitalité du tissu rural, l’empreinte environnementale de l’élevage laitier, le bien-être animal…
Côté transformation, une analyse des stratégies de différenciation de la production sera réalisée au travers de 10 études de cas. Les perspectives de croissance du secteur laitier de l’Espace Atlantique d’ici 2025 seront appréciées, en tenant compte des perspectives des marchés et des opportunités (aux niveaux européen et mondial), des stratégies des industries laitières et des conditions de production laitière (niveau de compétences des éleveurs, disponibilité des ressources alimentaires, structure des exploitations, contraintes environnementales…). Cette action mobilisera informations et bases de données des partenaires, mais aussi la base de données de la Commission Européenne : The Farm Accountancy Data Network (FADN).
L’objectif est de construire des stratégies permettant de donner davantage de valeur au lait et aux produits laitiers.
Action 5 – Favoriser la résilience économique du secteur laitier dans l’Espace Atlantique
L’objectif de cette action est d’améliorer les performances économiques et environnementales des exploitations laitières implantées dans l’Espace Atlantique, en mettant en évidence des pratiques innovantes qui permettent à la fois de maximiser la rentabilité et d’améliorer l’efficacité technico-économique des fermes.
Pour cela, un réseau de 100 fermes connues pour leurs pratiques innovantes (en production conventionnelle ou biologique) et réparties dans toutes les régions impliquées dans l’étude va être créé (à raison de 10 fermes en Irlande, Ouest de l’Ecosse, Irlande du Nord, Sud-Ouest de l’Angleterre, Galice, Pays Basque, Portugal et Açores, et 20 fermes en Normandie, Bretagne et Nouvelle-Aquitaine ). Les variables économiques de ces fermes-pilotes seront analysées afin de déterminer leurs points forts et les meilleures pratiques en termes d’efficacité technico-économique.
Les facteurs externes ayant un impact sur la réussite financière de ces exploitations (contrats commerciaux, vente directe, offres bancaires, consommateurs…) seront évalués, et leurs effets sur la rentabilité des fermes déterminés.
Les partenaires régionaux présenteront les innovations et les résultats de cet axe de travail aux agriculteurs, aux conseillers et aux parties prenantes dans le cadre de journées Portes-ouvertes des fermes pilotes.
Action 6 – Améliorer l’efficacité de l’utilisation des ressources par des pratiques innovantes dans les fermes laitières de l’Espace Atlantique
Cette action s’appuie sur un réseau transnational de 10 fermes expérimentales laitières et de 100 fermes laitières pilotes (les mêmes que celles impliquées dans l’Action 5). Les 10 fermes expérimentales, déjà liées avec les partenaires du projet D4F à plusieurs reprises dans le passé, sont :
– Crichton Research and Innovation Farm (Ecosse)
– Greenmount Agricultural College Farm (Irlande du Nord)
– Duchy College Farm (Sud-Ouest de l’Angleterre)
– Kildalton Agricultural College Farm (Irlande)
– Solohead Research Farm (Irlande)
– La ferme expériementale de La Blanche Maison (Normandie)
– La ferme expérimentale de Trévarez (Bretagne)
– Le domaine INRA Fourrages environnement ruminants de Lusignan (Nouvelle-Aquitaine)
– Fraisoro Eskola (Pays Basque)
– Centro Investigacions Agrarias Mabegondo (Galice)
Le réseau des 100 fermes laitières pilotes couvre toutes les régions de l’Espace Atlantique, avec au moins 10 exploitations par région. Ces fermes sont en système de production conventionnel ou biologique, et sont reconnues comme étant à l’avant-garde des innovations en matière d’élevage laitier.
L’objectif de cette action est d’améliorer la durabilité des exploitations laitières, en identifiant les meilleures pratiques permettant d’améliorer l’efficacité de l’utilisation des ressources. Les options innovantes mises en place par les fermes expérimentales et pilotes seront analysées sous leurs aspects techniques (efficacité alimentaire, valorisation des nutriments, empreinte carbone, bien-être animal, biobiversité…) et économiques. Les bénéfices qu’elles entrainent seront précisés. Ces innovations seront intégrées à des programmes de formations destinées aux techniciens et éleveurs.
Les agriculteurs organiseront Des visites des exploitations pilotes et expérimentales seront organisées pour que les éleveurs des différentes régions puissent partager leurs expériences et développer de nouvelles solutions innovantes.
Des programmes de formation sur l’utilisation des ressources, destinés aux éleveurs et techniciens, seront élaborés à partir des innovations mises en évidence dans le cadre de cette action.
Action 7 – Déterminer des systèmes laitiers durables pour le futur
Cette action visera à rechercher l’équilibre optimum entre rentabilité, efficacité de l’utilisation des ressources et performances environnementales pour aboutir à des systèmes laitiers durables et résilients. L’étude sera menée pour les différents systèmes de production laitière rencontrés dans l’Espace Atlantique (depuis les systèmes « maxi pâturage » d’Irlande et des Açores jusqu’au système « 100 % de la ration distribuée en stabulation » du Nord du Portugal et de l’Ouest de l’Écosse) à partir des résultats obtenus par les Actions 4, 5 et 6.
L’étude des différences de stratégies de ces systèmes permettra d’identifier les pratiques qui engendrent les meilleurs revenus, en fonction des conditions socio-économiques et pédo-climatiques de chaque région. Au final, de nouveaux systèmes laitiers, plus efficients et plus résilients, seront caractérisés, en intégrant les meilleures combinaisons de pratiques innovantes.
Un système de classement muticritère sera également développé (sur le modèle des classements énergétiques) pour déterminer le niveau de durabilité des exploitations laitières et pour caractériser le lait produit en fonction de critères de duarabilité, comme de plus en plus demandé par les industriels laitiers.