Le projet européen Dairy-4-Future, piloté par l’Idele a pour objectif de rendre l’élevage laitier de l’espace Atlantique plus efficient. Considéré comme l’une des zones les plus favorables du monde pour produire du lait, cet espace sera étudié grâce à la mise en réseau de 100 fermes laitières innovantes et 10 fermes expérimentales. L’objectif : rendre l’élevage laitier de cette région européenne plus résilient, à travers une bonne utilisation des ressources.

Dairy-4-Future débute en ce début d’année 2018. Quèsaco ? Piloté par l’Institut de l’élevage, ce projet a pour objectif « d’apporter des solutions techniques aux différents acteurs amont et aval de la filière laitière afin d’améliorer la résilience et la durabilité des systèmes laitiers de l’espace Atlantique ».

11 régions de 5 pays de l’espace Atlantique (France, Royaume-Uni, Irlande, Espagne et Portugal) sont impliqués dans le projet. Cet espace représente une activité économique majeure puisque 20 % de la production laitière de l’UE y est produite sur 80 000 exploitations. Et pour que cette zone reste parmi les meilleures du monde, les défis sont nombreux (réduction des coûts de production, amélioration de l’efficacité, contrôle des impacts sur l’environnement, amélioration des conditions de travail, etc.).

Engagé avec de nombreux partenaires techniques et industriels, l’Idele souhaite amener les éleveurs à produire en répondant aux attentes sociétales et aux stratégies de marchés. L’objectif est double : une baisse des coûts de production de 10 % et une réduction de l’empreinte carbone du lait de 20 %.

Articulé sur quatre ans, le programme de travail est le suivant :

– Analyser le secteur laitier de l’espace Atlantique ;

– Favoriser la résilience économique au sein de la zone (pour cela, un réseau de 100 fermes va être créé afin d’en déterminer les meilleures pratiques en termes d’efficacité technico-économique) ;

– Améliorer l’efficacité de l’utilisation des ressources par des pratiques innovantes afin d’améliorer la durabilité de ces exploitations ;

– Déterminer des systèmes laitiers durables pour le futur (l’objectif est de  rechercher l’équilibre optimum entre rentabilité, efficacité de l’utilisation des ressources et performances environnementales et cela passera par l’analyse de différents systèmes : du « maxi-pâturage » au « 100 % de la ration distribuée en stabulation »).